Me voici
revenu du pays des grandes blondes et des petits nuages noirs.
D’un hôpital
l’autre, j’ai attendu le médecin-messie.
Deux mois pour
tenter de comprendre ses pensées.
Triste voyage.
Au pays des
grandes blondes et des petits nuages noirs
J’ai visité
les grands dortoirs blancs,
où de
tristes malades chuchotent
enveloppés d’une
ribambelles de blouses blanches
qui
traversent les couloirs comme des vents inconnus
venant de
nulle part.
Au pays des
grandes blondes et des petits nuages noirs
j’ai appris
une nouvelle langue,
rencontré
des hommes sans passé ni avenir,
vécu dans un
monde inattendu où il n’est question que de solitude.
Et puis, le
soleil s’est débarrassé des nuages.
Tu étais en
train de rêver,
probablement
de souvenirs communs.
J’étais
encore là, mais pourtant déjà ailleurs.
J’ai sorti
tes affaires du petit placard en pensant que tu avais raison
que tout ceci ressemblait vraiment à un rêve.
Julius Marx
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