Je n'ai jamais rien demandé à ce que je lis que le vertige: merci à qui me le fait perdre, et il suffit d'une phrase, d'une de ces phrases où la tête part, ou c'est une histoire qui vous prend. Aucune règle ne préside à ce chancellement pour quoi je donnerai tout l'or du monde... /
.../Et , maître des incipit, c'est Baudelaire même qui m'interrompt au premier vers de ses poèmes, tant je crains après ce vers-là de descendre.
Louis Aragon
Un perpétuel printemps
Les Lettres françaises (Novembre 1958)
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