Je ne me sens pas écrivain, d'autant plus que je ne suis pas capable de voyager dans la langue au point d'en faire une création plus importante que l'histoire que je veux raconter. Je suis quelqu'un qui veut adoucir la solitude, en indiquant des chemins vers une existence poétique. Depuis dix ans, je m'éloigne des livres où l'expérimentation est la substance du récit. J'aime les journaux intimes, les confessions et les mots qui racontent les lucioles traversant le ciel de notre vie.
Tonino Guerra
Il pleut sur le déluge