"J'aime lire allongée sur un canapé, mais ceci n'est pas une profession, hélas." Fran Lebowitz
mercredi 28 février 2018
Vieilles demeures (3)
Dans cette très ancienne demeure,
a vécu Marcel Garrigue (1905-1985)
Dans sa jeunesse, il aurait pu rendre visite
au peintre Tal Coat dans sa maison
d'Aix en Provence, près de la Sainte-Victoire.
OU se lier d'amitié avec Tristan Tzara et lui souffler
même quelques aphorismes.
Mais, il a choisit d'entrer dans la société de travaux publics
dirigée par Ignace Bouscatel et ses fils, en qualité de comptable.
Société où il est resté jusqu'à sa retraite en 1970.
A son départ, ses collègues de travail
lui on offert un magnifique service à raclette.
Un cruel exemple de traversée
de la vie en solitaire.
Julius Marx
mardi 20 février 2018
Vieilles demeures (2)
Dans cette ancienne
demeure est née,
il y a bien
longtemps,
L'alchimiste française Laure Tin-man.
Au coeur de la
période dorée dite des « trente glorieuses »
cette femme
courageuse et déterminée
met au point le
procédé pour changer l’or
en fer blanc.
Elle avait
probablement fait sienne
la devise du Maître
Rubens :
« j’ai
tranché le nœud doré de l’ambition
et retrouvé ma
liberté. »
Julius Marx
samedi 17 février 2018
Vieilles demeures
Dans
cette maison est né Victor Aeiouy
homme
de lettres et
inventeur
des voyelles.
Même
si les jeunes générations
les
oublient volontairement
les
poètes et les écrivains
n’ont
jamais cessé des les cajoler.
Ils
ne se lassent pas de célébrer
dans
leurs écrits ce génial inventeur
Et
en particulier Georges Pérec,
bien
entendu.
Julius Marx
samedi 3 février 2018
La part sublime de la vie
C’est
justement dans la mesure où je porte un amour très grand à des
formes du passé- non seulement la grande littérature, non seulement
le polar, non seulement le cinéma fier de lui-même, celui de Vidor
ou Dovjenko ou cent autres, mais tout l’art,
tout de qui pouvait être la part sublime de la vie, et abstraite
d’elle,dans d’autres époques- c’est justement dans cette
mesure que je n’aime ni l’art moderniste qui veut se rapprocher
de la vie, ni les distractions creuses à quoi je collabore faute de
mieux, ni la vie elle-même, devenue entièrement misérable.
Ca
va s’arranger peut-être. Mais on versera beaucoup de sang.
Approchant de la quarantaine, l’idée que beaucoup de sang va être
versé, pendant un temps indéterminé, ne m’emplit pas
d’enthousiasme.
Sauf
quelquefois, la nuit, en rêve.
Jean-Patrick
Manchette
Cinématographe
n°63
« Le
Film noir français »
Décembre
1980
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