vendredi 18 octobre 2024

Symphonie

 



Oui, c'est vrai qu'Ellroy nous joue de sacrées symphonies quand d'autres nous beuglent encore des chansonnettes populaires . Et pourtant, pourtant ; son dernier mouvement "Les Enchanteurs" manque singulièrement de cuivres, de timbales et autres coups de gong. Si le Maestro reste toujours bien présent, le fait d'avoir confié le récit à ce gros fils de radasse de Freddy Otash  a quelque peu entravé sa folie ordinaire. Comprenons nous bien, il a existé et il existera encore dans la fiction bon nombre de héros "négatifs" parfaitement capables de mener a bien les intrigues mais Otash n'est pas assez mauvais ou alors pas assez bon, allez savoir.

Au fil du récit, c'est bien quand Ellroy reprend le dessus sur son personnage que le texte devient (ou redevient) "une folie illuminée " comme l'écrit Stephen King sur la jaquette du bouquin.

Et puis, d'où vient cette fâcheuse impression de Déjà vu  au fil des chapitres?  La faute aux lecteurs assidus entrés dans cette jungle  peuplées de sauvages criminels il y a tant d'années?

Ceci n'est pas une critique mais une succession de pensées, d'instantanés scintillant, en vrac.

J'attends avec grande impatience, la prochaine symphonie.

Julius Marx






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